Par tradition, les raisins sont cueillis à la main et manipulés précautionneusement pour préserver leurs qualités. Seules les grappes, ou parties de grappe, arrivées à maturité optimale sont choisies. Cette cueillette par tris successifs permet de produire plusieurs types de vin ; le Pacherenc de fin octobre, celui de Saint-Albert, puis de la Saint-Sylvestre quand le climat le permet. C’est en 1745, qu’est édictée l’interdiction de récolter avant le 4 novembre ! Appellation d'Origine Contrôlée depuis 1948, le vignoble, réparti sur plus de trente communes des trois départements, est issu de cépages régionaux anciens. Le Petit Manseng procure des arômes fruités et floraux ; le Gros Manseng, lui, apporte de la vivacité et du corps et le Petit Courbu arrondit le tout de sa puissance et de sa longueur. L'Arrufiac, moins utilisé, offre de la finesse et de l'élégance à ce vin déjà riche et équilibré. Les moelleux, sur les versants exposés au sud, sont fabriqués à partir de raisins mûris par le soleil des journées chaudes et par la fraîcheur des nuits. Les sucres se concentrent dans la baie, mais celle-ci garde l'acidité indispensable au bel équilibre. Des notes de fruits confits et d'épices vous emplissent le nez avant que la vivacité et la fraîcheur de son goût vous ravivent les papilles. N'hésitez pas à ouvrir une bouteille - entre 10° et 12° - à l'apéritif ou sur du foie gras. Il est aussi le compagnon idéal d'un fromage de brebis ou d’un bleu… des Pyrénées.
Pour les liquoreux, les raisins sont vendangés aux quatrièmes et cinquièmes tris. Quatre à cinq hectares de vignes sont réservés pour ces crus tardifs et sont protégés par des filets, des "insatiables gourmands" : grives, étourneaux et autres merles. Le résultat est un vin d'exception aux arômes d'épices, de miel et de fruits tropicaux. Les parcelles destinées au Pacherenc du Vic-Bilh sec sont exposées à l'est et au nord. Les raisins, mûris à l'ombre des feuilles, donnent des vins frais et fruités avec des arômes de fleurs, d'agrumes et de fruits secs. Ils accompagneront avec grand bonheur les coquillages et les poissons.
Pour les liquoreux, les raisins sont vendangés aux quatrièmes et cinquièmes tris. Quatre à cinq hectares de vignes sont réservés pour ces crus tardifs et sont protégés par des filets, des "insatiables gourmands" : grives, étourneaux et autres merles. Le résultat est un vin d'exception aux arômes d'épices, de miel et de fruits tropicaux. Les parcelles destinées au Pacherenc du Vic-Bilh sec sont exposées à l'est et au nord. Les raisins, mûris à l'ombre des feuilles, donnent des vins frais et fruités avec des arômes de fleurs, d'agrumes et de fruits secs. Ils accompagneront avec grand bonheur les coquillages et les poissons.
Pacherenc du Vic-Bilh !
Avec ce nom qui chante « Montagnes Pyrénées »
C’est toute la Gascogne qui coule en nos palais.
Les Barriques d'Or 2010
Tous les ans depuis 2002 des barriques de Pacherenc du Vic-Bilh sont présentées aux enchères par les vignerons de la Cave de Crouseilles et des Producteurs de Plaimont. Professionnels du vin et restaurateurs participent à ce concours qui récompense le travail des producteurs. Les vignerons choisissent la parcelle qu'ils veulent mettre en jeu et tentent d'y produire le meilleur vin possible en utilisant des pratiques différentes : effeuillage (enlever les vieilles feuilles pour faciliter l'éclairement des grappes), passerillage (laisser flétrir les baies sur la souche ou après récolte)... Une seule contrainte est imposée, les raisins doivent être récoltés à partir de fin novembre et sont issus du troisième ou quatrième tri. Cette année - comme en 2009 et 2008 - ce sont Olivier et Paul Labadie, viticulteurs à Viella, qui ont obtenu la meilleure enchère parmi les invités présents au Château de Crouseilles. "Paul et Olivier sont le reflet d'une génération de jeunes viticulteurs qui apportent un souffle nouveau à ce terroir" se félicite Bernard Bonnet, Président de l'Union Plaimont. Nul doute que cette nouvelle génération de vignerons saura faire évoluer l'appellation Pacherenc du Vic-Bilh vers l'excellence et lui donner des lettres de noblesse que n'aurait pas reniée celle qui mit au monde "le bon roi" Henri IV.
"Au cours des promenades, il faisait bon s'arrêter sous une tonnelle ombragée de glycine et remplir son verre de Pacherenc du Vic-Bilh, blond comme les cheveux de Jeanne d'Albret"Bernard Nabonne, "Jeanne d'Albret, reine des Huguenots".