Une montagne de grès rose, peignée de rangs de vignes, face à la vallée des Aldudes. La vue qui s'offre à vous est magnifique ; vos yeux se perdent dans une riche palette de couleurs de verts et de bruns. Vos poumons s'emplissent d'un air bienfaisant chargé de senteurs d'arbres et de feuillages, de parfums mélangés de la terre basque et de la fraîcheur des cimes. La montagne vous entoure, vous sentez sa force. Le ciel vous apaise, vous libère et vous invite à une profonde respiration. C'est dans ce cadre de beauté que Pantxo Indart passe la plupart de son temps, sur cette colline, au milieu de pentes vertigineuses, il veille sur ses vignes.
Le fruit - le mot est juste - de son travail est un raisin d'une grande qualité. Fidèle à une tradition familiale qui veut que son grand-père et son père cultivaient le raisin, il perpétue cette passion avec bonheur et réussite. A la différence que Pantxo ne vinifie pas et préfère confier le produit de ses vendanges à des vignerons indépendants ; Jean Brana par le passé, et maintenant, Michel Riouspeyrous du Domaine Arretxea et Jean-Louis Costera du Domaine Ameztia.
Le fruit - le mot est juste - de son travail est un raisin d'une grande qualité. Fidèle à une tradition familiale qui veut que son grand-père et son père cultivaient le raisin, il perpétue cette passion avec bonheur et réussite. A la différence que Pantxo ne vinifie pas et préfère confier le produit de ses vendanges à des vignerons indépendants ; Jean Brana par le passé, et maintenant, Michel Riouspeyrous du Domaine Arretxea et Jean-Louis Costera du Domaine Ameztia.
Alors que son grand-père partait, en charrette à cheval, vendre son vin au marché d'Hélette, son père, des années plus tard, a profité de l'ouverture de la cave coopérative pour vendre son raisin, comme d'ailleurs beaucoup d'autres viticulteurs de l'appellation Irouleguy. A la fin des années 80, après avoir adhéré, lui aussi, à la cave coopérative, Pantxo revendique le titre de vigneron indépendant et décide d'ajouter cinq hectares de vignes aux trente ares de ses parents. Au-dessus de la maison familiale et sur une pente à 45%, il entreprend de planter ses rangs en terrasse. Un projet de "fou" selon son père. Quatre années - de 1988 à 1991 - seront nécessaires pour les quatre hectares de Cabernet et de Tannat plantés sur une colline qui culmine à 330 mètres au-dessus du quartier Otikoren de Baïgorry. En 1995, il conclut son imposante entreprise en ajoutant plus d'un hectare de Gros et Petit Manseng dans la partie basse de la colline, juste en-dessous du petit bois où il jouait lorsqu'il était enfant.
Un chantier monumental avec des énormes blocs de grès qui roulaient jusqu'au pied de la colline, des bulldozers à la limite de se renverser, des heures, des jours et des mois de travail à la terre... Aidé de sa famille et d'une équipe de professionnels acquis à sa cause, il a façonné ses vignes tel qu'il les souhaitait. Pantxo est un homme de cœur, un amoureux de son pays et de ce que le terroir peut lui accorder. Ses vignes reflètent sa propre image ; généreuses, elles s'offrent aux regards de tous et respectent leur environnement.
Ici, pas de produits qui violentent la nature, pas de chimie lourde, mais des soins, de l'attention permanente, de l'anticipation par rapport aux conditions climatiques. Exposé Sud Ouest, son vignoble fait face à la vallée des Aldudes et jouit d'un ensoleillement idéal. Protégé des vents froids venus du nord il profite de la douceur de l'Haize Hegoa provenant du sud. Grâce à tous ces efforts son raisin est très appréciée des vignerons voisins. Jean-Louis Costera (Ameztia), vigneron et ami de Pantxo profite de cette qualité-là pour produire un vin en complément de sa gamme déjà existante ; gamme issue de ses propres raisins cultivés sur les sept hectares de vignes qui lui appartiennent sur les hauteurs du quartier de Guermiette.
Pour tous les amoureux, du vin, de la vigne et des univers de beauté naturelle une balade s’impose…
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