«Oserai-je vous prier de me dire en quoi je vous parais gourmand ?» s’indigne Casanova lors d’un dîner chez le Cardinal Acquaviva, «car en toutes choses je n’aime que les morceaux fins et exquis. Je ne suis pas gourmand, je suis friand !»
Le beau mot ! Le Robert le définit ainsi : «Friand : qui recherche et apprécie la chère fine et délicate. Synonyme : lécheur, qui aime la bonne chère !
Le beau mot ! Le Robert le définit ainsi : «Friand : qui recherche et apprécie la chère fine et délicate. Synonyme : lécheur, qui aime la bonne chère !
Exemple : Friande comme une belle chatte !»
Dans la Rabouilleuse, Balzac écrit : «Excessivement friande de brises tièdes et de senteurs amoureuses...». Fermons les guillemets.
Le souvenir friand de la balade pédestro-pédagogique que Pierre Oteiza nous a offert, de la nurserie au séchoir, en passant par les chemins muletiers et la vue éblouissante dont jouissent les porcs basques en supplément de liberté, est difficile à rapporter. «L’histoire de Pierre Oteiza, dit joliment "Le Guide du Routard", pourrait commencer comme un conte de fées... pardon, de laminak ! Ils hantent les forêts alentour. Pierre naquit ici. Plus qu’un autre, il aime son pays. Quand on a vu ce coin de France, on le comprend volontiers. En 1989, il décide donc de relancer un élevage qui avait pratiquement disparu, celui du Porc Basque...». En toute humilité, Pierre précise qu’il n’a rien inventé. Il est tout simplement fidèle à la tradition et sa méthode d’élevage est celle de toujours ! Nés et élevés aux Aldudes, les porcs basques restent dans les pâturages jusqu’à leur complète maturité. C’est alors qu’ils rejoignent la montagne, vastes étendues entre prés et bois, où ils évoluent en toute liberté durant dix huit à vingt mois, se nourrissant des produits naturels qui confèrent à leur chair l’infiltration graisseuse adéquate et un arôme caractéristique. Au meilleur de leurs formes les porcs seront abattus et la majorité de la bête aussitôt dirigée vers le laboratoire des Aldudes pour la production de saucissons, boudins, pâtés et autres plaisirs de bouche. De leur côté, les jambons seront immédiatement mis au sel dans le remarquable Séchoir de la Vallée des Aldudes où, selon un processus ancestral et des plus naturels ils seront pendus sur des potences en bois afin de bénéficier de l’air pur de la montagne, leur seul traitement, durant dix huit à vingt quatre mois. Vous connaissez la suite : des produits exceptionnels comme on aimerait en trouver plus souvent, pour lesquels les acteurs de la Filière Porc Basque, présidée par Michel Oçafrain, travaillent depuis 2001 à l’obtention d’une AOC. Après deux visites de la commission d’enquête de l’Institut National des Appellations d’Origine Contrôlée (INAO) en 2002 et 2005, c’est le 12 avril dernier que les membres de cette commission ont visité quelques élevages de porcs basques, le séchoir des Aldudes, le chantier de la coopérative Belaun et le territoire de Kintoa dont le nom est lié à la Quinta, redevance payée au Roi de Navarre après son instauration en 1237.
Coalition magnifique des meilleurs produits du Pays Basque, de la Truite de Banka au Porc de Kintoa sans oublier l’agneau de lait, les confitures et ses remarquables fromages, la Vallée des Aldudes n’attend qu’une chose : votre visite !
Pierre Oteiza - Les Aldudes
www.pierreoteiza.com
Dans la Rabouilleuse, Balzac écrit : «Excessivement friande de brises tièdes et de senteurs amoureuses...». Fermons les guillemets.
Le souvenir friand de la balade pédestro-pédagogique que Pierre Oteiza nous a offert, de la nurserie au séchoir, en passant par les chemins muletiers et la vue éblouissante dont jouissent les porcs basques en supplément de liberté, est difficile à rapporter. «L’histoire de Pierre Oteiza, dit joliment "Le Guide du Routard", pourrait commencer comme un conte de fées... pardon, de laminak ! Ils hantent les forêts alentour. Pierre naquit ici. Plus qu’un autre, il aime son pays. Quand on a vu ce coin de France, on le comprend volontiers. En 1989, il décide donc de relancer un élevage qui avait pratiquement disparu, celui du Porc Basque...». En toute humilité, Pierre précise qu’il n’a rien inventé. Il est tout simplement fidèle à la tradition et sa méthode d’élevage est celle de toujours ! Nés et élevés aux Aldudes, les porcs basques restent dans les pâturages jusqu’à leur complète maturité. C’est alors qu’ils rejoignent la montagne, vastes étendues entre prés et bois, où ils évoluent en toute liberté durant dix huit à vingt mois, se nourrissant des produits naturels qui confèrent à leur chair l’infiltration graisseuse adéquate et un arôme caractéristique. Au meilleur de leurs formes les porcs seront abattus et la majorité de la bête aussitôt dirigée vers le laboratoire des Aldudes pour la production de saucissons, boudins, pâtés et autres plaisirs de bouche. De leur côté, les jambons seront immédiatement mis au sel dans le remarquable Séchoir de la Vallée des Aldudes où, selon un processus ancestral et des plus naturels ils seront pendus sur des potences en bois afin de bénéficier de l’air pur de la montagne, leur seul traitement, durant dix huit à vingt quatre mois. Vous connaissez la suite : des produits exceptionnels comme on aimerait en trouver plus souvent, pour lesquels les acteurs de la Filière Porc Basque, présidée par Michel Oçafrain, travaillent depuis 2001 à l’obtention d’une AOC. Après deux visites de la commission d’enquête de l’Institut National des Appellations d’Origine Contrôlée (INAO) en 2002 et 2005, c’est le 12 avril dernier que les membres de cette commission ont visité quelques élevages de porcs basques, le séchoir des Aldudes, le chantier de la coopérative Belaun et le territoire de Kintoa dont le nom est lié à la Quinta, redevance payée au Roi de Navarre après son instauration en 1237.
Coalition magnifique des meilleurs produits du Pays Basque, de la Truite de Banka au Porc de Kintoa sans oublier l’agneau de lait, les confitures et ses remarquables fromages, la Vallée des Aldudes n’attend qu’une chose : votre visite !
Pierre Oteiza - Les Aldudes
www.pierreoteiza.com
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