Une fois pour toutes, foin des cancans grassement colportés à l’encontre de l’oie que certains esprits mesquins osent dire bête ! Certes, comme celle de son proche parent, le canard, sa démarche de danseuse repue peut prêter à sourire, de même son cri, à peine mélodieux… Mais n’est-ce point, justement, celui-là qui par son incongruité nocturne, sauva Rome d’une attaque gauloise musclée ? Sans rancune et peut-être même… secrètement admiratifs, nos vaillants ancêtres l’importèrent aussitôt sur le terroir de Mère Patrie.
Avant Rome, rendons cependant hommage aux Egyptiens : si de nombreuses gravures et peintures découvertes lors de fouilles archéologiques nous ont révélé qu’ils sont les «inventeurs» du gavage manuel - ayant constaté que les oies et les canards se gavaient avant leurs grandes migrations, ils copièrent simplement la nature - ce sont les grecs et les romains qui firent du foie gras un mets de choix. A l’inverse des Egyptiens, dont il n’est nulle part attesté qu’ils en étaient friands, grecs et romains ont laissé une abondante littérature contant le goût de ces deux civilisations pour le foie gras découvert lors de leurs diverses intrusions en terre pharaonique. Gourmands tout autant que gourmets, les romains prirent pour habitude de gaver les oies et les canards avec des figues. Outre le petit arrière goût agréable que ce fruit procurait au foie, cette pratique leur donna le mot «foie» lui-même puisque la figue - fictatum, en latin - s’est peu à peu muée en «figido», puis en «fedie» ou «feie» pour nous offrir enfin le mot foie !
Parlant du canard, le poète chinois Tchouang-Tseu (mort en 315 av. J.C.) écrit ceci : «Les pattes du canard sont courtes, il est vrai, mais les allonger ne lui apporterait rien...».
Avant Rome, rendons cependant hommage aux Egyptiens : si de nombreuses gravures et peintures découvertes lors de fouilles archéologiques nous ont révélé qu’ils sont les «inventeurs» du gavage manuel - ayant constaté que les oies et les canards se gavaient avant leurs grandes migrations, ils copièrent simplement la nature - ce sont les grecs et les romains qui firent du foie gras un mets de choix. A l’inverse des Egyptiens, dont il n’est nulle part attesté qu’ils en étaient friands, grecs et romains ont laissé une abondante littérature contant le goût de ces deux civilisations pour le foie gras découvert lors de leurs diverses intrusions en terre pharaonique. Gourmands tout autant que gourmets, les romains prirent pour habitude de gaver les oies et les canards avec des figues. Outre le petit arrière goût agréable que ce fruit procurait au foie, cette pratique leur donna le mot «foie» lui-même puisque la figue - fictatum, en latin - s’est peu à peu muée en «figido», puis en «fedie» ou «feie» pour nous offrir enfin le mot foie !
Parlant du canard, le poète chinois Tchouang-Tseu (mort en 315 av. J.C.) écrit ceci : «Les pattes du canard sont courtes, il est vrai, mais les allonger ne lui apporterait rien...».
Mon article sur le canard est court… car l’allonger ne lui apporterait rien.
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